Une belle collection de prunes de terroir

Le prunier poussait à l'origine à l'état sauvage en Asie et en Amérique du Nord, et c'est là qu'il aurait d'abord été cultivé.

En Europe, les Étrusques sont les premiers à domestiquer et cultiver le prunier.

Il existe deux labels rouges en France : la Reine-Claude Dorée et la Mirabelle de Lorraine.

Choisissez-la souple au toucher mais pas molle.

Sa peau doit être lisse, ni fripée, ni tachée.
Aucune inquiétude à avoir quant au voile blanc qui la recouvre : il s'agit de la pruine, un bouclier de cire naturelle que fabrique le fruit pour se protéger.
Sa présence est donc signe de qualité et prouve que le fruit n'a pas subi trop de manipulation.
Son absence par contre ne prouve rien puisque certaines variétés en sont dépourvues.

Le goût des prunes : une question de terroir, de choix variétal et de cueillette.

Typiques, gustatives, sucrées, juteuses : toutes les couleurs et les saveurs sont au rendez-vous.

La saison s’étire d’août à fin septembre selon les variétés et les régions.

La Reine-Claude Dorée, de couleur verte tournant vers le jaune quand elle est bien mûre, est naturellement sucrée, presque caramélisée.
Un peu d’histoire : C'est à partir de la Renaissance que l'on commence véritablement à l'apprécier; le nom de "Reine-Claude" lui est donnée en l'honneur de l'épouse de François 1er, qui en raffolait.


La Mirabelle aux petits fruits ronds, jaunes dorés très lumineux qui sont tout bonnement délicieux. Ce petit trésor est particulièrement fragile, il doit se consommer peu de temps après la cueillette.

La d’Ente, fruit de la fin de l'été, a une chair jaune est très aromatique, bien sucrée et d'une belle longueur en bouche. Son épiderme est rosé.
 
La Datil, ancienne variété qui a bien failli se perdre, cette jolie prune, tirant vers le bleu nuit, a des qualités aromatiques extraordinaires.

Fruit de la fin de l'été, la d'Ente a l'originalité d'être plus connu sous sa forme sèche : le pruneau ! pourtant, c'est un délice frais…
 
Aussi bonne crue que cuite !

Typiques, gustatives, sucrées, juteuses, on a fait de ses prunes une spécialité séchée et oublié leur forme originelle au profit de certaines autres bien moins intéressantes finalement.

La d'Ente, à la chair jaune, est très aromatique, bien sucrée et d'une belle longueur en bouche.

Introduite d'Orient à l'époque des Croisades elle fut multipliée d'abord dans les vergers du monastère bénédictin de Clairac (Lot & Garonne).
Ce sont ces bons moines qui eurent l'idée de la faire sécher pour la conserver et s'en régaler tout l'hiver.

Le nom de "d'ente" semble avoir été donnée pour la première fois en 1846, car à cette époque, on remarqua qu'il était préférable de "l'enter" (ce qui veut dire greffer en vieux français).

C'est tout logiquement que nous avons souhaité vous la faire découvrir fraîche.

Cette très ancienne variété, qui a bien failli se perdre, a des qualités aromatiques extraordinaires : à adopter d'urgence !

Revenons sur sa petite histoire...

On le sait, la biodiversité s’érode à grande vitesse, mais parfois, des variétés fruitières sont sauvées in extremis, comme le prunier Datil dont un seul arbre a été retrouvé dans le Lot. Grâce au Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine il a été ressuscité en 1990, ce qui a permis de reconstituer un premier verger à Prayssas.

Cette petite prune du Lot, très ancienne, a été remise sur le devant de la scène grâce à un noyau retrouvé dans les vestiges de l’oppidum celtique d’Agen.

Nos lointains ancêtres en consommaient donc déjà…

Ce fruit violet très foncé, recouvert de pruine (film blanc gage de qualité) a un noyau quasiment libre; sa chair jaune, dense, est sucré et légèrement acidulée, ses qualités aromatiques et donc gustatives sont exceptionnelles.