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Quand la science prend le pas sur la conscience...

C’est tout simplement le constat cruel que je fais aujourd’hui.
La régression de la qualité des produits que nous consommons, la stigmatisation que nous portons à l’égard des paysans qui, soucieux de rendre à l’humanité la terre fertile qu’ils ont acquis de leurs pères, au prix d’efforts colossaux, devient de plus en plus insupportable !

L’état d’urgence doit être décrété.
Les agriculteurs sont aujourd’hui les esclaves d’une industrie parfaitement rodée.
On leur a promis « monts et merveilles » sur les résultats que ces nouvelles méthodes agronomiques allaient pouvoir leurs apporter : gain de productivité, de temps, de rémunération….

Tout cela était sans compter sur le réveil de la nature qui, jour après jour, année après année, nous montre qu’on ne peut pas la dompter en la violant.

Cette industrie à décrété, après la seconde guerre mondiale, qu’il fallait éradiquer le savoir-faire empirique de nos aïeux : ils ont décrétés le droit de tuer notre terre nourricière (et de nous rendre malade, on le sait aujourd’hui) en ignorant les règles élémentaires d’équilibre de notre sol, en ignorant le fonctionnement végétatif, pour satisfaire leur soif de profits.

Dans cet espace nauséabond, nous perdons chaque jour un peu plus des plaisirs que la vie nous offrait et nous offre encore.

Nous nous ancrons dans un modèle où l’individualisme prime et où le plaisir de partager des bons moments gastronomiques est de l’ordre de l’utopie. Tout cela à cause d’un modèle économique dans lequel nous évoluons et que nous finissons par subir faute d’information et d’esprit de décision collective.

Nos sols sont en train de mourir, à cause des pesticides et autres engrais chimiques déversés en abondance sur nos sols sans tenir compte, à aucun instant, du trouble essentiel que cela occasionne.

La faune microscopique (essentielle à la formation de l’humus fertile) disparaît de nos sols entraînant derrière elle la destruction biologique, puis chimique du sol : lequel, amputé de son filtre, ne peut plus recycler ces molécules qui, faute d’attache possible, se retrouvent libres et expulsées dans nos nappes phréatiques.

Tout ceci constitue un authentique drame contre l’humanité !

Pourquoi me direz vous ? Tout simplement parce qu’un végétal  a besoin de 32 éléments pour se développer harmonieusement et que dans cette « agriconnerie » on ne s’intéresse qu’à l’évolution physique des végétaux. Ces chers ingénieurs, préconisent donc,  principalement les célèbres : N (azote), P (phosphore), K (potassium), ce qui ne constitue que 3 molécules. Or pour que la plante soit équilibrée il lui faut 29 éléments supplémentaires (souffre, chlore, fer….), afin d’optimiser au maximum ses capacités, à savoir les arômes, la synthétisation de tous les éléments qui la compose (vitamines oligo-élements, etc.).

Ce schéma simpliste, mais VRAI, doit vous faire prendre conscience de l’effort de nos producteurs qui s’impliquent, en nombre, à redonner un sens à leur beau métier. Cela mérite qu’ils soient respectés et qu’on leur laisse reprendre une réelle autonomie (dont ils sont privés depuis plus de 50 ans).

Ces derniers « croisés » de l’agriculture s’évertuent, loin des principes galvaudés d’ingénieurs grégaires, petit à petit, à redonner vie et à comprendre leurs sols, pour toujours proposer les produits les plus sains et les meilleurs possibles.

Leur devise ? S KoH ! Soufre et potasse !

Respects messieurs !

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